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Comme les fibres, destinées
à la reliance et à l’expression
d’une vitalité, les petits livres
de la collection nouent
mots et images dans un même
mouvement, pour dessiner
l’arbre de nos étonnements,
le muscle de nos émotions.
Et rien de ce qui est humain
ne leur est étranger.
Chaque livret comprend 8 pages, dépliables en affichette
format plié 12x26 cm, ouvert 48x32 cm
tous les titres de la collection à 6 euros (sauf l'épaule, 8 euros).
« L’épaule est un poème sur l’amitié. De ce genre d’amitié qu’il est impossible de briser, plus solide et constante que les amies elles-mêmes. Une amitié qui se sent bien avec de longs et profonds silences » (Ana Brnardić).
Ce qui est remarquable ici, et déroutant d’une manière si agréable, c’est l’écriture qui laisse une place au mystère, qui danse comme un petit conte acidulé et ne se livre pas en une seule lecture.
Ce que l’instinct a suggéré, l’esprit peut le comprendre. Voici une auteure et un artiste qui ont en commun le goût et la capacité de suivre leur sillon tout en accueillant les possibilités du dé-dire. C’est-à-dire, étymologiquement, de sortir du sillon. Martine Audet et Alexandre Hollan nous parlent chacun dans leur langue dans Rêve sur Rêve. Et dans l’espace qui s’ouvre entre les mots et l’image, nous pouvons nous aventurer, libres nous aussi, riches de notre imaginaire.
Dans l’enfance déjà les contes parlaient une autre langue qui traversait les apparences.
Ici le texte et l’image ouvrent un bel espace où lire Louves devient une expérience, où le lecteur déplie ce qu’il aime en lui d’instinct et d’amour de la langue. Et à l’unisson des signes et des rythmes, des nuits, des forêts et des pages, en compagnie d’animaux qui portent notre profonde vitalité, nous touchons à une beauté vive.
on se retrouvait avec (nos corps)...
texte de François COUDRAY - dessins de Vanessa DURANTET
La poésie de François Coudray ne cesse d’interroger la douceur et la déchirure d’être de ce monde – et les lieux de l’habiter. Ici, entre douleur de la perte et attention à l’absence à travers des souvenirs où la nature est omniprésente.
L’écriture de François Coudray navigue entre tension psychique et douceur de l’évocation.
Tragique, inquiétude et beauté s’entrelacent dans ce poème de Laurence Bourgeois, où la nature, sauvage et omniprésente, semble cacher un drame.
Écrire, ou lire, là où tout est paysage, avec l’intuition que quelque chose va se passer, quelque chose de sacré qui peut tout bouleverser.
À l’opposé de cette nudité, les photographies de Ellie Davies montrent une nature belle dans sa luxuriance. L’illustration entre dans un beau dialogue artistique avec le texte.
mes mains d'ail
texte de Vanda MIKŠIĆ - dessins de Annabelle GUETATRA
Alors que la vie du monde, parfois brutale et angoissante, fait effraction
dans la vie quotidienne et familiale, l’auteure évoque ce drôle de mélange qui tient au désordre des pensées qui se bousculent dans la tête…
Rien n’est appuyé, tout est dit de notre seule issue : investir le quotidien pour rendre le monde plus aimant. Le texte est traversé d’une belle énergie de vie.
« Écrire ce qui irrigue silencieusement les jours et les nuits; les voir, ces couches ou ces éclats mémoriels, sentir leur poids s’alléger.
Dans les peintures de Géry Lamarre, je me perds comme dans les mémoires ajoutées, la lumière joue dans les signes qui perdurent, et le poème peut naître entre un assentiment et une force vitale qui s’ébroue : bientôt les écritures sont bousculées par la marée du vivant, et le présent, le fortuit nous libèrent » (Jean-Marc Barrier).
Peu à dire, mais le dire avec des mots bruts, une syntaxe sans fioritures. Avec une voix rugueuse, si elle est juste.
Vincent Alvernhe écrit des poèmes comme des villages abandonnés.
On passe dans une rue de mots où le vent siffle, puis une autre, jusqu’à l’espace qui s’ouvre, et tout est habité.
S’y trouvent l’amour, la fragilité et la force des choses, une invite à choisir ce qui compte vraiment.
L’immersion dans la nature est sensuelle, elle appuie sur des muscles secrets, et si les mots ont l’esprit de promenade, un chant déborde. Noée Maire ne vit pas de séparation entre son corps et les arbres, le ciel, les herbes. Les résonnances en elle ouvrent un sentier d’écriture que l’on emprunte comme un bon et chaud pull aimé et familier, que l’on avait oublié. L’aventure est dans le flux et la pulsation du texte.